
Deux évènements réjouissants
30 septembre, je suis allée à un évènement organisé par Olivier Roland à Paris concernant l’entreprenariat par le biais de blogs, vidéos, ateliers, formations… J’ai adoré l’esprit qui y régnait, un esprit d’entreprise, d’initiatives, de bonne humeur, de solidarité.
Ça m’a fait du bien après mes deux jours de travail en milieu périscolaire un peu chaotiques. Je me rends compte que j’aime créer et avoir mon propre job. J’aime gérer mon temps comme je veux. Longtemps je soupesais le temps contre l’argent. Ma petite voix me disait qu’il était anormal de travailler beaucoup pour n’avoir au final que quelques jours par an à profiter de vacances bien méritées. Travailler n’est pas le problème ! Travailler heureux est encore mieux !

Je vois autour de moi de nombreuses personnes malheureuses, surmenées, épuisées par des journées d’activité vides de sens. Cela finit souvent par un burn-out.

Sommes-nous à une époque charnière où chacun recherche l’épanouissement en priorité ? Je pressens un changement de paradigme depuis quelques années. Nombre d’individus prennent une année sabbatique afin d’expérimenter d’autres moments de vie : l’apprentissage de langues étrangères, un voyage autour du monde en van, une formation à un métier manuel…
Après ce week-end bien rempli, je me suis rendue à mon rendez-vous pour « un soin sur la personne » en médecine symbolique. Ce fut chaud patate !

Il fallait, pour commencer, que j’émette une demande.
Après un temps de réflexion j’ai demandé : « Pourquoi je ne réussis pas à avancer, à mettre en place du concret, à prendre ma vie en main, à passer les obstacles qui me semblent immenses ? »
Les baguettes, dans les mains de K., se sont mises à bouger. Elles partaient à l’extérieur du bâtiment. Ensuite, elles m’ont placée au milieu d’une pièce à l’intérieur du bâtiment où nous étions. Il nous a fallu du temps pour comprendre l’ambivalence de ma situation et le vide monumental qu’il y avait au niveau de mon cœur.
En effet, pendant des années, j’avais engrammé le manque d’affection et de câlins. Cela partait du jour où, nageant avec mon père en bord de mer, celui-ci me repoussa alors que je voulais jouer avec lui. Je nageais très bien et j’aimais les jeux dans l’eau. Mes parents n’étaient pas démonstratifs en termes d’affection. Ils reproduisaient ce qu’ils avaient appris de leur propre éducation. J’ai beaucoup « travaillé » sur moi pour comprendre qu’ils étaient eux aussi victimes de croyances, de poncifs, d’un système. Ils faisaient de leur mieux avec les outils à leur disposition.
Je devais aussi comprendre que j’ai ce masculin en moi, qui avance, qui met en action les projets. J’ai toujours eu des idées, plein d’idées, mais cela restait des idées. Ces prises de conscience coïncident avec mon divorce. Une envie phénoménale de création, de liberté et d’autonomie m’a poussé vers cet ailleurs, inconnu total, terrorisant mon mental.
